Pour qui le Père Noël est-il passé ?

Afin de renforcer leurs fonds propres, les banques européennes sont en train de s’endetter pour plus de 100 milliards d’euros. Vous avez bien lu, c’est un des miracles de la finance qui n’est pas à la portée du premier venu ! C’est le fruit du grand retour, depuis un an, des obligations subordonnées, qualifiées pour tout éclaircir de « Senior Non-Preferred Notes » (SNP) dans la hiérarchie de l’endettement bancaire.

QUEL MONDE ! NON MAIS QUEL MONDE ! par François Leclerc

Billet invité.

Jadis, les banques centrales faisaient le marché, gendarmes respectés du système financier, que la puissance publique contrôlait. Aujourd’hui, que maitrisent-elles vraiment, du haut de leur indépendance de façade ? Les faits semblent désormais établis : leurs moyens ne sont ni dimensionnés ni adéquats au regard de ce qu’est devenu un monde qui leur échappe. Les mouvements de capitaux sont disproportionnés par rapport à ce qu’elles peuvent mobiliser, et leurs instruments de politique monétaire sont sans prise sur une crise multiforme.

Dans ce nouveau monde, le gigantisme atteint par les institutions financières porte à réflexion. Selon SNL Financial … Lire la suite

Shadow banking : UNE RÉGULATION PETIT BRAS, par François Leclerc

Billet invité.

Afin de poursuivre dans la veine à rebrousse-poil – après avoir constaté que les Allemands n’ont pas toujours tort et que les Américains s’emparent de la question des inégalités que les Européens ignorent – va-t-il falloir cette fois-ci s’incliner devant les efforts et la ténacité des régulateurs, en visant plus spécialement les Américains car les Européens semblent décidément en roue libre ?

Certes, souligner leur opiniâtreté ne vaut pas gage d’efficacité, mais celle-ci fait contraste avec la capacité qu’ont leurs collègues européens à enterrer les réformes et les taxes financières les unes après les autre afin de protéger … Lire la suite

L'actualité de la crise : PENSER GLOBAL POUR AGIR GLOBAL, par François Leclerc

Billet invité.

En ces temps où les économistes peuvent saisir l’occasion d’être modestes, d’autres ressources sont requises afin d’analyser une crise décidée à ne pas finir. Des concours sont déjà apparus, des anthropologues s’en sont même mêlés, sans avoir été dans un premier temps invités. Des philosophes et des sociologues aussi. On attend désormais la venue d’épidémiologistes, dont l’apport pourrait être également constructif, les mathématiciens étant priés de faire profil bas.

Si la maladie étudiée est tenace, sa propagation est redoutable. Tous ces bonnes volontés ne seront pas de trop pour la combattre, vu qu’il ne lui a été pour … Lire la suite